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CRISPR est un outil qui a révolutionné le domaine de la correction génétique et qui commence à sortir des laboratoires pour être utilisé comme un outil de diagnostic non invasif pour la détection de maladies, ce qui constitue une révolution à part entière
 
Janice Chen a récemment obtenu un doctorat en biologie moléculaire et cellulaire à l'Université de Californie de Berkeley. Elle est cofondatrice et conseillère de recherche principale de Mammoth Biosciences, une entreprise de biotechnologie exploitant un outil de correction génétique appelé CRISPR, qui permet de détecter rapidement et à moindre frais la présence de maladies.
 
Lorsqu'elle était étudiante et travaillait sous la direction de Jennifer Doudna, l'une des pionnières du CRISPR, Janice Chen a étudié la manière dont les protéines coupeuses d'ADN du système CRISPR reconnaissent et découpent les gènes, ce qui a permis d'affiner la précision des outils de correction génétique. Ses travaux ont également révélé que certaines protéines du système CRISPR ciblant l'ADN présentaient des propriétés idéales pour la détection des acides nucléiques, ce qui l'a amenée à co-créer une technologie programmable pour la détection de l'ADN, nommée DETECTR. Janice Chen voit l'énorme potentiel des outils de diagnostic élaborés à partir de la technologie CRISPR, qu'il s'agisse de détecter des infections bactériennes ou virales ou de dépister des cancers à un stade précoce.
 
Les questions d'éthique ne sont jamais loin lorsque l'on évoque les tests ADN : chacun devrait avoir accès à son information génétique, mais pour en faire quoi exactement ? Comment la connaissance d'un risque de maladie influence-t-elle nos choix de vie ? Cette technologie ouvre-t-elle la voie à la discrimination génétique ? Janice Chen est consciente de ces problématiques mais reste convaincue qu'utilisée correctement, la technologie CRISPR a le potentiel de démocratiser ce type de diagnostic et de permettre à chacun de prendre des décisions éclairées concernant sa santé et celle de sa famille, de manière rapide et peu onéreuse.

Sommes-nous seuls dans l'Univers ? Astrophysicienne à la NASA, Dawn Gelino étudie la diversité et l'habitabilité des exoplanètes, en suivant une approche multidisciplinaire.
 
Selon les prévisions scientifiques, notre planète cessera d'être habitable dans approximativement 100 000 ans. Mais l'extinction de la vie sur Terre équivaudra-t-elle à la fin de la vie dans l'Univers ? Des formes de vie conscientes perdureront-elles sur d'autres planètes ?
 
Voilà quelques-unes des questions auxquelles Dawn Gelino et ses collègues tentent de répondre.
 
Dawn Gelino est astronome à la NASA et est spécialisée dans la recherche et l'étude d'exoplanètes — des planètes qui orbitent autour d'une autre étoile que le Soleil.
 
Depuis la découverte des exoplanètes à la fin des années 1980, des scientifiques en ont découvert plus de 3 700, réparties dans près de 2 800 systèmes solaires. Certaines d'entre elles disposeraient d'une atmosphère, ce qui signifierait qu'elles pourraient héberger une forme de vie.
 
Les recherches de Dawn Gelino consistent notamment à modéliser la lumière réfléchie par les exoplanètes, à créer et à mettre à jour un répertoire en ligne des planètes potentiellement habitables et à étudier les exolunes (les lunes gravitant autour des exoplanètes). Dawn Gelino codirige également l'initiative NexSS (Nexus for Exoplanet System Science), un réseau de la NASA visant à coordonner les recherches sur les exoplanètes en tant que mondes potentiellement habitables et inhabités situés au-delà de notre système solaire.
 
Dawn Gelino a étudié la physique à l'Institut polytechnique Rensselaer de New-York et a ensuite obtenu un doctorat en astronomie et astrophysique à l'Université d'État du Nouveau-Mexique. En 2001, elle est devenue boursière postdoctorale à l'Université de Californie de San Diego, puis elle a été recrutée par la NASA en 2004 pour mener des recherches sur les exoplanètes.

La génomique a grandement influencé notre vision du futur. Juan Enriquez exposera en quoi l'évolution de l'humanité peut être influencée par les sciences de la vie.
 
Le développement rapide de projets d'étude sur le génome pose des questions fondamentales et éthiques dans de nombreux domaines de l'activité humaine. Exerçons-nous une influence sur notre propre évolution ? Sommes-nous en train de modeler l'avenir de notre planète ?
 
Orateur TED renommé, spécialiste des sciences de la vie, auteur et futurologue, Juan Enriquez est reconnu pour ses grandes connaissances sur les sciences de la vie et leur influence sur la politique, le commerce, la technologie et la société. Il est le fondateur du projet Life Science de l'institut d'économie de Harvard et a coécrit le livre « Evolving ourselves: How Unnatural Selection and Nonrandom Mutation Are Shaping Life on Earth », dans lequel il analyse l'influence croissante de l'humain sur l'environnement, sur lui-même et sur les autres espèces.
 
Éminent expert de l'évolution humaine, Juan Enriquez se penche sur l'univers de la génomique et sur toutes les conséquences que celle-ci peut entraîner. Il est également directeur exécutif d'Excel Venture Management, une société active dans le domaine des sciences de la vie, et membre du conseil d'administration de Synthetic Genomics, qui a récemment présenté la plus petite cellule artificielle vivante.

L'espèce humaine exerce une influence toujours plus forte sur l'environnement ; dans ce contexte, comment peut-on envisager l'avenir sur Terre ? Pour Elena Bennett, l'anthropocène est une période propice à l'avènement d'un développement durable fondé sur l'utilisation consciente des ressources naturelles.


Elena Bennett est une spécialiste de l'écologie des systèmes et étudie principalement l'utilisation et la gestion durables des services écosystémiques (les avantages que les humains peuvent tirer de la nature). En essayant d'expliquer à sa fille la situation environnementale actuelle, Elena Bennett s'est rendu compte qu'il lui fallait trouver un moyen d'envisager l'avenir de manière positive. Professeure associée à l'École de l'environnement de l'Université McGill, elle a créé une base de données regroupant des initiatives lancées par des personnes du monde entier dans le but d'améliorer leur environnement. Ces expériences couronnées de succès contribuent à créer un récit positif qui permet d'imaginer un avenir meilleur passant par une reconnexion avec la nature et avec nos communautés, et nous aident à trouver des moyens d'y arriver. Elle pense que les humains devraient faire preuve d'humilité et considérer qu'ils font partie de la nature, et donc chercher des moyens d'atténuer les effets dramatiques de nos sociétés industrielles sur l'environnement.


Elena Bennett a obtenu un premier diplôme universitaire en biologie et étude de l'environnement à l'Université d'Oberlin, où elle a fait la rencontre de professeurs qui l'ont grandement inspirée. Elle a obtenu un master en ressources foncières à l'Université du Wisconsin en 1999, et un doctorat en limnologie et sciences de la mer en 2002. En tant que postdoctorante, elle contribue à la coordination du Groupe de travail sur les scénarios pour l'Évaluation des écosystèmes pour le millénaire. Elle a commencé à travailler à l'Université McGill en 2005.
 

Le concept de « fausses informations », choisi comme mot de l'année 2017 par le dictionnaire Collins, recouvre un phénomène qui déborde des médias conventionnels et s’étend sur le territoire des médias sociaux, de la politique, du commerce et des technologies. Sinan Aral est un spécialiste de l'impact qu’ont sur nous les médias sociaux, qu'il s'agisse des aspects sociaux, économiques ou liés à la santé.
 
En tant que scientifique, entrepreneur, investisseur et titulaire d'un doctorat touchant à l'économie de l'informatique, à l'économétrie appliquée et aux statistiques, Sinan Aral a développé une spécialité qui regroupe ses différents intérêts. Il a mené certaines des plus grandes expériences randomisées sur des réseaux sociaux numériques tels que Facebook ou Twitter afin de mesurer l'impact sur l'économie, la société et la santé publique des messages à visée persuasive et de l'influence des pairs. Sinan Aral a également mené l'étude longitudinale la plus approfondie à ce jour sur les fausses informations répandues sur Twitter, laquelle est apparue en couverture de Science au mois de mars ; il dispose ainsi d'une perspective sans égal sur les manières dont les médias sociaux peuvent être utilisés pour diffuser des informations, authentiques ou non, afin d'en retirer par exemple un avantage financier ou politique. Alors que la situation actuelle a fait des fausses informations une question de positionnement politique, Sinan Aral nous rappelle qu'en cas de catastrophe naturelle ou de danger pour le public, les conséquences de la diffusion de fausses informations pourraient être beaucoup plus graves.


En plus d'enseigner en tant que professeur d'informatique et de marketing à l'Institut pour les données, les systèmes et la société du MIT, Sinan Aral est l'un des fondateurs de Manifest Capital, et il fait partie des comités consultatifs de l'institut Alan Turing, de l'Institut national britannique pour la science des données, à Londres, et de la banque C6, première banque entièrement numérique du Brésil, à Sao Paulo. Son travail l'a aussi amené à travailler avec plusieurs grandes entreprises du domaine du numérique (Facebook, Twitter, WeChat, Yahoo, AirBnB) pour créer de la valeur commerciale à partir de l'analyse de gros volumes de données, de médias sociaux et d'investissements dans le domaine de l'informatique.
 

L'intelligence artificielle va-t-elle changer le monde tel que nous le connaissons ? Maja Pantic est convaincue que celle-ci sera utilisée toujours davantage pour améliorer les capacités humaines. Elle développe dans cette optique des systèmes pouvant apprendre à des machines à reconnaître des expressions du visage, que les humains perçoivent instinctivement.  

Maja Pantic a d'abord étudié les mathématiques à Belgrade (Serbie), sa ville natale, puis s'est spécialisée en informatique à Delft (Pays-Bas). L'arrivée du web en 1993 lui a fait prendre conscience des bouleversements, au niveau mondial, que peuvent entraîner une connexion et une communication toujours plus importantes. Au cours de ses études de master et de son doctorat, Maja Pantic a continué à explorer le monde de l'informatique, avant de se fixer sur l'intelligence artificielle, et plus précisément sur l'apprentissage automatique. Depuis lors, elle développe des systèmes qui devraient un jour être capables de reconnaître des comportements humains au moyen de la reconnaissance visuelle.

Maja Pantic a quitté Delft pour s'installer à Londres, où elle est actuellement professeure d'informatique des affects et des comportements et responsable du groupe iBUG, qui travaille sur l'analyse par des machines du comportement humain non verbal. En mai 2018, elle est devenue directrice de recherche du Centre de recherche sur l'intelligence artificielle de Samsung, à Cambridge. Cela confirme sa place parmi les experts les plus éminents du monde dans la recherche sur la reconnaissance par des machines de comportements humains ; cette reconnaissance s'appuie sur la détection basée sur la vision, le suivi des mouvements, l'analyse d’indices tels que gestes et expressions du visage, et l'analyse multimodale de comportements humains tels que le rire, les signaux sociaux et les états émotionnels. Maja Pantic imagine que, dans le futur, l'intelligence artificielle étendra les capacités humaines – permettant que la vue, l'ouïe et même la communication soient aidées par des ordinateurs. Selon elle, nous pouvons imaginer que, plus tard, le langage lui-même pourra devenir superflu si la transmission par ondes cérébrales, s'appuyant sur l'intelligence artificielle, devient une réalité.
 

La scientifique Sanushka Naidoo évoque le pouvoir des nouveaux outils de la biotechnologie pour gérer les réponses des plantes face aux insectes nuisibles et aux agents pathogènes, et les perspectives possibles pour l'avenir de la production alimentaire mondiale et la durabilité.


Les changements climatiques et l'augmentation des populations d'insectes nuisibles rendent vitale une diversification des cultures, afin d'augmenter la durabilité. Les recherches actuelles de Sanushka Naidoo portent sur la stratégie des arbres, plus particulièrement de l'eucalyptus, pour se protéger des insectes nuisibles et des agents pathogènes. Comme les arbres sont des organismes de grande taille et ont une longue durée de vie, ils ont besoin de solutions de fond et à long terme pour assurer leur santé.


Sanushka Naidoo est actuellement professeure associée au département de biochimie, de génétique et de microbiologie de l'Université de Pretoria et présidente de la Société sud-africaine de génétique. Son travail en bioingénierie lui a permis d'acquérir des connaissances spécialisées sur la modification génétique de cultures au moyen de la technologie CRISPR. Elle estime que la biotechnologie permettra une évolution positive dans le monde de l'agriculture, qui passera par l'augmentation de la sécurité alimentaire et l'amélioration du rendement des cultures ainsi que de la disponibilité des nutriments. Les modifications génétiques de plantes et de cultures, si elles sont réalisées par des scientifiques disposant de la formation appropriée et associées aux politiques correspondantes, devraient être considérées comme une partie de la solution pour nourrir la population mondiale.
 

L'intelligence artificielle est créée au moyen des méthodes de l'informatique, par des programmateurs ordinaires. Si elle est programmée en utilisant l'apprentissage automatique, elle peut alors également être entraînée au moyen d'exemples issus de tout un chacun, que ce soit par de l'apprentissage intentionnel ou par des données recueillies à notre insu à partir de nos interactions sur le web ou avec d'autres dispositifs. Les résultats sont des algorithmes qui devraient, dans une certaine mesure, représenter et reproduire une perspective humaine du monde. Comment peut-on alors faire pour créer des machines qui soient meilleures que nous ? Est-il possible de faire abstraction de nos biais et de nos préjugés ? Les recherches de Joanna Bryson portent sur un sujet brûlant, mais qui reste difficile à traiter.


Loin d'être une entité abstraite ou semblable à un humain, l'intelligence artificielle est un processus. Il ne s'agit pas de magie ; ce processus exige du temps, de l'espace et de l'énergie, comme toute intelligence. Et comme l'intelligence humaine, il se construit à partir de notre histoire et de notre culture. Le terrain où se recoupent éthique et intelligence artificielle couvre notamment les questions des préjugés des machines et des droits des robots. Joanna Bryson, titulaire d'un premier diplôme en science comportementale (psychologie non clinique) et de diplômes d'études supérieures en intelligence artificielle et en psychologie, est spécialiste à la fois de l'intelligence naturelle et de l'intelligence artificielle. Son travail porte aujourd'hui sur les politiques et l'éthique liées à l'intelligence artificielle. Cela l'a amenée à étudier l'utilisation appropriée de l'apprentissage automatique, la nature des biais, et les aspects sociaux de la psychologie et de la connaissance.


Joanna Bryson a obtenu des diplômes en psychologie à Chicago et à Édimbourg, et en intelligence artificielle à Édimbourg et au MIT. Elle a également été chercheuse à Princeton, Oxford, Harvard, et chez LEGO, a travaillé dans le secteur de la finance à Chicago, et a été consultante en gestion internationale. Elle est actuellement professeure associée à l'Université de Bath, où elle a fondé le Groupe de recherche de Bath sur l'intelligence artificielle. Elle mène également des projets de recherche avec les départements de politique et de psychologie de l'Université de Princeton.

 

L'utilisation des médias sociaux a changé la manière dont les sociétés communiquent, entrent en contact et travaillent. Mais qui gère les informations que nous recevons et que nous échangeons ? Hans Block et Moritz Riesewieck sont deux jeunes réalisateurs de documentaires dont le premier film, The Cleaners, explore le monde caché de la modération du contenu sur les médias sociaux.


Hans Block et Moritz Riesewieck se sont rencontrés dans une école de théâtre à Berlin, et tous deux avaient le souhait de travailler dans la recherche plutôt que de mettre en scène des pièces plus traditionnelles. Ils utilisent différentes formes d'expression, notamment pièces de théâtre, livres ou films, et travaillent ensemble sous le nom de « Laokoon ». Laocoon est le nom d'un prophète, dans la mythologie grecque, qui est le seul à avoir compris que le cheval de Troie est en fait un piège dangereux ; les deux réalisateurs veulent suivre ses pas en révélant les chevaux de Troie de notre temps. Dans leur premier film, The Cleaners, ils s'intéressent à la face cachée du web sûr, que des milliards de personnes utilisent tous les jours.


Hans Block et Moritz Riesewieck se sont ainsi demandé qui décide de ce qui est visible sur les médias sociaux. Ils ont découvert à Manille, aux Philippines, une force de travail cachée qui détermine ce qui doit être détruit et ce qui doit être conservé. En examinant chaque jour des milliers de photos, de vidéos et de commentaires, les jeunes travailleurs qui effectuent ce travail sont confrontés à des éléments extrêmement perturbants. Mais leurs décisions peuvent également influencer le débat public et les conflits politiques dans le monde entier. En plus des implications idéologiques, politiques, culturelles et religieuses du travail de ces personnes qui « nettoient » la sphère numérique, le film révèle les effets psychologiques que celles-ci subissent, et montre que ce web « sûr » a un prix : l'exploitation cachée de milliers de jeunes travailleurs, dans des pays en développement, et le musellement de l'esprit critique dans l'univers numérique.


Plutôt que de considérer les nouveaux médias sociaux de la même manière que les formes de communication plus anciennes et bien établies, Hans Block et Moritz Riesewieck plaident pour de nouveaux cadres et de nouvelles institutions capables de les comprendre et de les endiguer. Le fait que la responsabilité soit externalisée est un problème que les deux cinéastes veulent souligner, dans l'espoir que les sociétés civiles, les gouvernements et les autorités étatiques réagissent. Au lieu de se contenter d'être des utilisateurs passifs, les internautes devraient, en tant que « citoyens numériques », récupérer le pouvoir sur la sphère publique numérique.

Les « chaînes de blocs » sont rapidement devenues un concept clé dans le domaine des nouvelles technologies numériques. Des cryptomonnaies telles que le bitcoin aux contrats intelligents, le monde numérique est en pleine révolution. Shermin Voshmgir a travaillé et mené des recherches sur tous ces sujets, notamment en ce qui concerne les conséquences pour les humains de ces réseaux décentralisés.


Le curriculum de Shermin Voshmgir est long et difficile à résumer. Du monde des arts et du cinéma à l'économie, en passant par l'informatique et les droits sociaux, elle a tout fait. Après avoir obtenu son doctorat en gestion de l'informatique à l'Université économique de Vienne, Shermin Voshmgir a étudié la réalisation de films et la production scénique à Madrid. Parmi tous ces domaines, son principal sujet d'étude est la technologie des chaînes de blocs. En tant que fondatrice de Blockchain Hub, son travail consiste notamment à plaider en faveur des chaînes de blocs, des contrats intelligents et du web décentralisé auprès de toutes les parties prenantes dans la société. Une partie de son travail consiste à expliquer ces technologies aux nouveaux venus, mais elle travaille également sur la question des droits humains dans un monde où les données sont reines et sur l'impact des changements radicaux qui transforment le web tel que nous le connaissons.


En plus d'être fondatrice de Blockchain Hub, Shermin Voshmgir est directrice de l'Institut de recherche pour la cryptoéconomie de l'Université économique de Vienne. Elle est également conseillère auprès de Jolocom, une infrastructure consacrée à un protocole d'identité utilisant les chaînes de blocs, et auprès de Wunder, un musée d'art décentralisé. Dans le passé, elle a été curatrice de l'organisation TheDAO et a fait partie du comité consultatif du projet estonien e-Residency. Elle s'exprime régulièrement lors de conférences et agit en tant que conseillère au sujet des chaînes de blocs, surtout du point de vue de la durabilité et de l'impact social des futures technologies. Son expérience professionnelle va des projets avec de jeunes entreprises dans le domaine du web à un rôle de conseillère en informatique et à la réalisation de films. Elle est autrichienne, a des racines iraniennes et vit entre Vienne et Berlin.
 

Les célèbres installations artistiques interactives de grande taille de Rafael Lozano-Hermer ont été acclamées de tous bords après avoir été installées dans des espaces publics et lors de manifestations internationales un peu partout dans le monde, du Mexique au Japon.


Mélangeant architecture et arts de la scène, Rafael Lozano-Hermer utilise des technologies telles que la robotique, les réseaux, les capteurs à ultrasons et les interfaces mobiles pour permettre au public de participer à ses plateformes. Ses installations prennent la forme de scènes de théâtre technologiques inspirées par la fantasmagorie, le carnaval et l'animatronique.


Titulaire d'un bachelor en chimie physique de l'Université Concordia de Montréal (Canada), Rafael Lozano-Hermer s'est orienté vers les arts électroniques dans les années 1990. Il a reçu jusqu'ici plusieurs prix importants, notamment deux BAFTA Awards pour les arts interactifs à Londres, un Nica d'Or au prix Ars Electronica en Autriche, le titre d'« artiste de l'année » des RAVE Awards du magazine Wired, le prix du Gouverneur général du Canada, et le Trophée des Lumières à Lyon.

When you mix performance art with digital effects, the result might be more than an immersive experience.

Kevin Ramseier, Thomas Köppel and François Moncarey of CENC (Centre for numeric and corporal expression) engage in serious play with digital tools and the laws of physics. With DISORDER, they have created a video dance performance where the dancer controls the video and sound matter. The team of designers combine sound, movement and light into a single medium, which they then shape into frequencies, oscillations and vibrations.

François Moncarey is a visual artist who makes the intersection between science and arts tangible by putting the audience at the centre of his work. Thomas Köppel is an artist trained at HEAD in Geneva who then went on to study physics in parallel with his artistic activities in music and performance projects. Kevin Ramseier works with dance and video performances as well as musical creations. Together, they are members of CENC, a platform dedicated to artistic research and creation and a strong base for the sharing of knowledge and experience in different fields. DISORDER has recently been performed in Montréal and Boston amongst others, to critical acclaim.